Sinon, dans un mandat de rédaction, je pense à la vulgarisation scientifique notamment, la validation du contenu prend une tout autre importance. Évidemment, ça ne viendrait pas à l’esprit de personne de citer une source sans l’avoir vérifiée! 😉
Quelques petites questions pour nous aider à valider ce qu’on s’apprête à écrire :
- L’information est-elle vraie? vérifiable? vérifiée?
- Est-elle issue d’une source sure? crédible?
- Est-elle issue du premier niveau? Autrement dit, a-t-on la source première, et non celle qui a été reprise par quelqu’un et qui risque d’être déformée par l’interprétation?
Au moment de la révision, on n’a pas toujours accès aux documents de base. On n’a pas toujours le mandat de faire ce genre de vérification non plus. Cette étape est somme toute chronophage et parfois ardue.
Un petit truc, par contre. Même s’il n’est pas précisé dans notre mandat de vérifier les sources, on peut tout de même rester à l’affut des erreurs de contenu. Parfois, on peut détecter des anomalies, par exemple quand une information est répétée dans une autre section. On peut revenir sur ce qu’on a lu auparavant et vérifier si les deux passages disent la même chose. Il est parfois nécessaire de répéter des trucs dans un texte. L’important, c’est de rester cohérent. Et si l’on s’aperçoit que les deux passages se contredisent, on met une note au client pour qu’il vérifier et valide lui-même l’information. C’est aussi son travail, c’est lui, l’auteur. On est là pour l’accompagner et l’aider à éviter les bourdes.