Je suis prête à parier que vous avez parfois besoin d’écrire... quelque chose. Peu importe quoi, vous écrivez. Je me trompe?
Admettons qu’on veut écrire une lettre de présentation qui accompagnerait un curriculum vitae. On veut se vendre, on veut faire bonne impression pour, au moins, obtenir une entrevue d’embauche. Comment doit-on écrire pour que ça marche?
Petit exemple, laquelle des formulations choisissez-vous?
- Vous savez, aucun défi n’est hors de ma portée. N’ayez pas peur de me confier quelque chose de délicat ou de grandiose.
- Vous savez, je relève tous les défis, petits et grands. Ayez confiance en moi, confiez-moi vos tâches délicates.
Vous répondez quoi? La deuxième formulation? Oui, parce qu’elle formulée au positif plutôt qu’au négatif, comme dans la première phrase. On enlève « aucun », « hors de ma portée », « n’ayez pas », « peur »… Tous des mots nuageux. On les remplace par des mots ensoleillés : « je relève », « tous les défis », « ayez confiance », « confiez-moi ».
J’avoue que c’est quand même intense de dire quelque chose comme ça dans une lettre de présentation, avec l’impératif (« ayez », « confiez ») et l’inclusion du lecteur (« vous savez »), mais entre vous et moi, ça démontre une confiance en soi et un certain culot. Et d’utiliser le mot juste (« tâches » au lieu de « quelque chose »), c’est toujours gagnant.
Ce que j’aimerais que vous reteniez aujourd’hui, c’est le positivisme dans vos écrits... et pourquoi pas aussi dans la vie!