Aujourd’hui, je vous parle de persévérance. De l’importance
d’aller jusqu’au bout. Au bout de quoi? Au bout de tout.
Dans les textes que je révise, j’ai remarqué que la fin
contient plus d’erreurs que le début. Est-ce que l’auteur était tanné d’écrire?
Est-ce qu’il a plus retravaillé le début que la fin? Est-ce qu’il a corrigé le
début, puis, à un moment donné, il s’est dit, bah! c’est trop long, j’arrête?
Je ne sais pas.
Toujours est-il que la révision, elle, doit être égale
partout. Le texte qui sort de chez moi ne doit pas contenir d’erreurs nulle
part, ni au début ni à la fin.
Non, ça ne veut pas dire que je suis infaillible. Ça veut
juste dire que je dois prendre mon temps et que je dois aussi prendre des
pauses. C’est faux de penser que mon attention est à 100 % tout le temps
pendant quatre heures. Personne ne peut faire ça! En tout cas, si vous pouvez,
donnez-moi votre truc. 😉
Oui, on doit respecter nos délais de remise. Oui, le texte
doit être parfait. Surtout à la fin! « Il me reste seulement six pages,
allez, je continue. » Non! Si on est fatigué, on oubliera des erreurs, on
passera par-dessus la petite coquille qui nous hantera la nuit. Il vaut mieux
s’arrêter, regarder ailleurs, aller se promener, même si c’est pour cinq
minutes.
Un petit truc pour ralentir notre lecture sur papier, mettre
une règle opaque pour nous guider. Ça évitera d’aller lire deux ou trois lignes
plus bas et de laisser passer des choses importantes. Je fais ça souvent et ça
marche!
Je le répète, la fin d’un texte est aussi importante que le
début. Armez-vous de patience et persévérez… jusqu’au bout.
Le client compte sur nous! C’est notre devoir d’être au top
de notre forme quand on travaille. 😊